Historique
Qui sommes-nous ?
De par ses activités archéologiques dans le secteur très riche de Sarrebourg, la section locale fut fondée le 30 décembre 1905. Elle créa le musée de Sarrebourg et organisa de nombreuses excursions sur différents sites. Aujourd’hui, édition et conférences constituent le principal de notre activité.
La Société d’Histoire et d’Archéologie de la Lorraine fut fondée à Metz le 13 octobre 1888. Elle a son siège à Metz, aux Archives départementales. Les documents administratifs, à l’époque, furent rédigés en allemand et en français. En allemand, la SHAL s’appela donc « Verein für lothringische Geschichte und Alterthumskunde ». Elle fêta son centenaire le 30 septembre 1988 à Metz lors d’une réception et le 1er octobre à Bitche par une visite de la forteresse.
Parmi les membres figuraient des personnalités du Pays de Sarrebourg. Il faut préciser que notre territoire est très riche en vestiges gallo-romains et les découvertes furent abondantes pendant l’annexion allemande.
Porte de France, 19ème siècle, AMS, 1EL/9
Il est déjà fait mention d’une porte de France en 1689. Celle-ci construite en 1822, est démolie en 1893 pour faciliter la circulation en ville. Les pierres serviront à la construction de l’étage au-dessus des halles.
Après d’importants travaux de réfection et d’aménagement effectués par la ville, un « musée régional » digne de ce nom put ouvrir ses portes le 24 juillet 1927.
Les publications reprirent, de même que les conférences qui s’orientèrent vers des sujets de culture générale.
Les sorties connurent un grand succès, sans faille.
En 1939, le groupe fut disloqué. De nombreux membres furent expulsés ou partirent en exil.
Après la Libération, une nouvelle ère de prospérité s’ouvrit pour la SHAL locale qui perdura jusqu’à aujourd’hui.
En 1905, la SHAL comptait 70 membres de l’arrondissement de Sarrebourg.
Il devint alors urgent, pour poursuivre un travail efficace, de créer à Sarrebourg un groupe local, ce qui fut fait le 30 décembre 1905.
En 1905, notre section comptait 37 membres, nombre qui augmenta jusqu’en 1914, où elle en compta une centaine.
Conférences et sorties archéologiques attiraient un public nombreux.
On se préoccupait activement de protéger les restes du passé.
Il fallut naturellement trouver un local spécialisé pour abriter les objets archéologiques trouvés au cours des fouilles.
La création d’un musée s’imposa rapidement.
Les évènements de la guerre marquèrent un temps d’arrêt dans la vie du groupe sarrebourgeois.
Malgré les bombardements intenses dont le Rebberg fut l’objet pendant la bataille de Sarrebourg, il ne semble pas que le musée et ses collections aient souffert.
Après la victoire, la section fut recréée non sans mal, l’administration voulant imposer la législation française sur les recherches archéologiques et ne voyant pas l’utilité d’une société comme la nôtre.